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Publié par Patrick

Dirk Leupolz sur Hinderburg (2011)

En 1975 Robert Wise met en scène un film catastrophe (Genre très prisé à l'époque qui consistait à réunir un nombre impressionnant de stars de l'époque et de leur faire vivre le pire des scénarios, voir La tour infernale, Tremblement de terre en ou encore 747 en péril en 1974) qui parle de l'accident du dirigeable : l'Hidenburg. Le film est américain et plûtot bien fait avec tous les ingrédients qu'il faut pour retenir le spectacteur en haleine.

2011 c'est sur la terre de la tragédie, en Allemagne,  qu'est faite une version télévisée longue de 3 heures qui, contrairement à son prédécesseur, n'est pas véritablement un film catastrophe qui n'intervient que dans la dernière partie mais plûtot un suspens crescendo au bout duquel l'accident mais aussi des révélations arrivent à terme. Des masques tombent et révèle la vraie personnalité de chacun. Qu'il soit bon ou mauvais, riche ou pauvre, pro nazi ou non, tous ou presque vont périr dans cette effroyable accident.  Mais avant ça il y a une course poursuite pour retrouver une bombe dissimulée dans le dirigeable qui elle fait suite aussi à un face à face entre le héros, Merten Kröger, l'un de ceux qui a participé à l'élaboration du projet, incarné brillemment par Maximilian Simonischek et la gestapo à la recherche de papiers compromettant pour lesquels ils sont prêt à tuer. A l'instar du film Titanic de James Cameron l'important n'est pas la fin que tout le monde connait mais le traitement de l'histoire.

La musique a été confiée à Dirk Leupolz qui, je dois l'avouer, était un parfait inconnu avant ça. Mais lors de la vision (et ensuite à l'écoute) j'ai découvert un style qui n'avait rien à envier aux américains avec un ryhtme - forcément - soutenu utlisant il est vrai beaucoup le synthé mais à bon escient un peu comme peu le faire de son côté Hans Zimmer. Le film est noir et la musique retranscrit très bien cette ambiance d'attente, de peur et d'angoisse. Même le thème du couple de héros n'est pas "fleur bleue" mais on sent, latent, cette apréhension pour l'avenir du voyage. Quelques titres ressortent comme "Hangar" qui traduit bien cette magnificience que représentait le Hinderburg pour le gouvernement Allemand, la grandeur du ballon se voulait aussi être celle d'un peuple. "Climbing the Roof" et "The Plan". Je parlais de Hans Zimmer et je continue à penser que l'on est assez proche de sont travail où se marient le synthétiseur et un orchestre minimaliste mais présent quand même. Une très bonne B.O. sans temps mort et avec des morceaux de bravours comme dans le film. Un compositeur à suivre.

 

 

 

 

Le détail des titres :

1. Flames (00:55)

2. Rain (02:40)

3. Hangar (02:22)

4. Swastika (02:11)

5. Liftoff (01:27)

6. Worries (05:24)

7. Broca (01:32)

8. Climbing the Roof (06:50)

9. Helium (02:15)

10. Merten+Jennfier (02:19)

11. The Plan (05:10)

12. Cabinsearch (02:20)

13. Fight (03:57)

14. Bomb (02:01)

15. Inferno (06:02)

16. Lazarette (02:42)

17. Hindenburg (02:36)

18. Suite from Hindenburg (07:04)

 

 

 

 

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