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Publié par Patrick

Georges Delerue

Georges Delerue, qui nous a quitté prématurément en 1992 (NDLR : à l'age de 67 ans), nous manque terriblement. Le temps passe et personne ne pourra jamais égaler le talent de ce merveilleux compositeur tellement il a apporté à la musique de film, tant française qu'Anglophone, sa personnalité, son style si délicat, si mélodique, qui au travers des âges continue de nous "parler" par le biais de cette flûte traversière ou de ces violons qui retentissent encore dans nos têtes. Il suffit qu'un piano commence à jouer quelques notes pour que soudain des morceaux d’antan, des images d'ailleurs viennent nous éclairer et raviver en nous quelque chose que l'on avait oublié, une sensation de bien être qui vient nous caresser l'oreille pour notre plus grand bien. Une multitude de sonorités, de tempos tel un largo (L'important c'est d'aimer, 1975) pour un film si puissant avec Romy schneider ou un adagio (Comptes à Rebours, 1971) qui débute comme un pas léger, presque guilleret, auquel s'additionne un violon qui entame un air triste, rejoint bientôt par d'autres plus doux, moins déchirant, mais tout aussi émouvants. Mais c'est surtout un prénom : Camille qui retient toute l'attention, un thème qui restera à jamais gravé dans l'inconscient, un prénom et un film qui n'inspireront pas de Mépris mais une foule de reconnaissances et de reprises. Une musique dédiée à ces femmes et à leurs beautés, pour Marie-charlotte ( L'incorrigible, 1975) , pour Camille (Le Mépris, 1963), pour Claire (La petite vertu, 1968) , pour Louise (Chère Louise, 1972) ou encore pour Mathilde (La femme d'à côté) ou tout simplement à l'amour où soudain les instruments s’emballent et laissent cette agréable sensation de légèreté qui nous envahit de tout notre être nous déposant délicatement sur un petit nuage fait de douceur et nous procure un élan, une force que nous n'aurions jamais soupçonné (Le corniaud, 1964; A little Romance, 1979 ; Un homme amoureux, 1987). Et lorsque l'église est au cœur du film, sa musique n'en est que plus majestueuse (Agnes of God, 1985; True confessions, 1987).....

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