Confession (From "Phone Booth") par Harry Gregson-Williams
Pour le deuxième film du thème, j'ai chois un film de 2002 réalisé par Joel Schumacher avec Colin Farrell, Kiefer Sutherland, Forest Whitaker, Radha Mitchell et Katie Holmes. Le principe de départ est relativement simple : Un homme entre dans une cabine pour appeler celle qu'il voudrait bien comme maitresse afin de ne pas être trahi par un appel passé de son portable en regard de sa femme. C'est alors que le téléphone de cette cabine retentit et, au bout du fil, un homme lui demande de s'amender de ses mensonges aux différentes personnes qu'il cotoie (sa femme, sa maitresse) et enfin de dire à tout le monde ce qu'il est réellement : Un baratineur qui profite de tout le monde. Cela pourrait être simple si l'homme en question ne le pointait pas d'un fusil et le ne le menacait pas de le tuer s'il refusait de le faire.
Tout se passe dans cette cabine et le film est un face à face (même si son adversaire n'est pas visible) entre Colin Farrell et le tueur. Loin d'être stoïque, ce film est un véritable suspens avec un anti-héros détestable dans sa façon de traiter les autres face à un homme qui s'est posé en justicier n'hésitant pas à tuer tous ceux qu'ils pense mériter ce châtiment. L'affrontement entre Colin Farrell et Kiefer Sutherland est captivant et les deux acteurs nous livre un très bon numéro. Autre personnage qui a son importance c'est celui campé par Forest Whitaker, comme d'habitude, parfait. Même s'il ne révolutionne pas le thriller, le scénario et sa réalisation sont suffisemment bien faits pour retenir l'attention jusqu'au coup de théâtre final même s'il est un peu facile à deviner.
Pour illustrer ce film, le réalisateur a choisi Harry Gregson-Williams, qui a fait ses classes aux côtés d'Hans Zimmer au sein de feu Média Ventures. Le style est donc connu, beaucoup de synthétiseurs et ce film ne fait pas exception à la règle. La difficulté est sans doute de mettre de la musique sur un film qui n'en a guère besoin de par son traitement au niveau de la réalisation (Un seul endroit comme décor) . Sa musique est vraiment là pour creer une atmosphère plus que pour apporter un son mélodique comme il fera plus tard. Il ne faut donc pas s'attendre à de véritables morceaux musicaux mais plus à une - très bonne - ambiance générale soulignant les differents rebondissements du film. Quelques titres sortent du lot comme l'excellent "confession" (Présenté ci-dessous) , le générique "First Call", "Time Square". Donc pour ceux qui aiment les sons un peu différents, les B.O. 100 % synthé.
Film : Phone booth
Anneé : 2002
Compositeur : Harry Gregson-Williams
Track Listing (En gras, la sélection des meilleurs morceaux) :
1. First Call (01:25)
2. Trapped (03:40)
3. NYPD (04:28)
4. The Rifle (02:04)
5. Confession (02:45)
6. Times Square (02:04)
7. Stu's Secret (02:42)
8. Publicist Talk (00:51)
9. Last Booth in NYC (03:35)
10. It's Me You Want (01:38)
11. Center of Attention (05:28)
12. Telephone Users (01:20)
13. Is He Coming Out? (02:15)
14. Phone vs. Gun (02:38)
15. Just Say the Word (01:30)
16. It Could Be Anyone (02:53)