Louis Crelier sur "Neige et les arbres et Magiques"
Synopsys :
Neige : "A la veille des grandes vacances, Prune quitte ses parents pour la traditionnelle « sortie scolaire de fin d’année ». Mais une incroyable tempête de neige s’abat sur la ville … Ce magnifique conte hivernal est précédé de trois histoires charmantes, où les arbres s'animent et jouent un rôle à chaque fois inattendu."
Tigres à la queue leu leu : "Un garçon très paresseux, houspillé par sa mère qui n’en peut plus de le voir dormir et manger à longueur de journée, décide de se mettre au travail et révèle des ressources insoupçonnées d’imagination, d’inventivité et de persévérance."
La petite pousse : Pour se coudre de jolies robes, une jeune fille capture des motifs fleuris à l'aide d'un drap magique. Chaque nuit, des fourmis déplacent sa maison de champ en champ. Un jour, une graine tombe dans sa bouche, une petite pousse lui sort du nombril...
One, two, tree : C'est l'histoire d'un arbre, un arbre comme les autres. Un beau jour, il saute dans des bottes et part en promenade, invitant tous ceux qu'il rencontre à le suivre : le train‐train quotidien se transforme alors en une joyeuse farandole.
"Neige et les arbres magiques" est un film regroupant quatres court métrages dont les trois premiers ont pour points communs des arbres et une singularité de leur approche mêlant poésie, originalité et tendresse qui amusera les enfants et enchantera les parents. La musique de "La petite pousse" a été composée par Patricia Dallio. celle de "Tigres, à la queue leu leu" l'a été par Christophe Heral et enfin celle de "One, two, tree", on la doit à Lev Slepner. Quant au compositeur de "Neige", c'est Louis Crelier. Ce compositeur est connu pour avoir composé pour beaucoup de court métrages et de téléfilms. Côté long métrage, il figure au générique de "Azzuro", ou bien "Le signe de onze heures". "Neige" est l'exemple parfait de film qui réunit toute la famille devant le grand écran à l'approche des fêtes de Noël. Cette histoire de la rencontre improbable de cette famille de la ville et celle, Inuit, a tout pour plaire. Elle est drôle , sensible, et nous montre la voie pour le partage, l'entraide et la complicité au delà de la barrière de la langue. C'est une belle histoire pleine d'émotion et les personnages, très attachants, nous emmènent dans cette aventure passionnante que l'on prend plaisir à suivre tant elle est simple et sait nous parler poétiquement. Cette sensibilité se retrouve aussi dans la musique qui fait penser à ces contrées lointaines Américaines, où l'on se balade en voiture ouen camion avec, à nos côtés ces montagnes et ces grandes étendues grâce à la guitare de John Woolloff. Il y a aussi ces sons qui rappelle le froid pays des Inuits à travers cette flute basse (Julien Monti). Le mélange de ces deux sonorités est, comme à l'écran, le mélange de ces familles qui s'aident mutuellement, qui s'echange des présents, un dialogue ininterrompu entre ces deux univers, ces deux musiques qui n'en font qu'une. Une très belle composition que l'on aime écouter pour la quiétude qu'elle inspire.