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Publié par Patrick

J'ai eu la chance d'écouter en avant première l'intégralité de la B.O signée par le duo Edouard Rigaudière et Anthony D’Amario pour la mini série Ils étaient dix (Disponible actuellement sur Salto), réalisée par Pascal Laugier, qui retrouve les compositeurs après le film d'horreur, Ghostland (2018).

Elle est disponible ce jour sur toutes les plateformes.

Dès le départ, au deuxième titre déjà, Ouverture (Générique de début) j'ai trouvé que le style s'inspirait beaucoup plus des codes de la musique de films d'horreur que du thriller.  Leur musique est terriblement efficace, voire très flippante comme dans l'excellent Électrocution qui a tout pour faire monter l'adrénaline et vous donner de sacrés frissons rien qu'à l'écoute de ce titre. Ce que j'aime beaucoup dans cette B.O, c'est l'utilisation de voix très présentes qui ajoutent aux ambiances de suspens, de frayeur. La voix devient un vrai instrument qui peut tantôt rappeler de lointains souvenirs, des regrets ou bien créer des angoisses supplémentaires comme dans Loa. Outre les voix, ce que j'apprécie énormément c'est l'utilisation des percussions, très présentes aussi qui donnent un goût d'exotisme mais pas que ça. Dans l'intense  Kenbwa Vaudou ils participent , avec les voix intensément rythmées, peu rassurantes,  à ce cauchemar hallucinatoire. Tension énorme durant la première partie du morceau qui rappelle les mouvements du cœur, l'emballement. Brillant. Parmi les 28 titres qui composent ce formidable album - pour moi un vrai coup de cœur - il y a Souvenirs (Solitude) avec, à partir de 1mn36, une accélération du thème, dans sa partie électronique, que j'aime beaucoup, avec ces voix, comme des murmures. Il y a du suspens dans cette B.O., beaucoup, intense, et aussi des titres rapides comme  Spectre Suite. Puissant. Tout comme le sont aussi Aliénation et  Bayé Lwa, avec une très belle montée en puissance au milieu du morceau se clôturant joliment au piano. Même le Thème amoureux, débutant par  une magnifique mélodie au piano, est accompagné de cordes déchirantes, puis la peur laisse place aux sentiments et nous écoutons là l'un des plus beaux morceaux , très bon développement du thème de  Nina. Dans les beaux titres, plus doux, là où je ne m'y attendais pas il y a aussi le Thème de la mort. Nous nous éloignons de cette île avec le titre Révélations (Ils Etaient Dix) introduit  par des chœurs.  Si vous souhaitez prolonger l'ambiance de la mini série ou tout simplement vous créer de nouvelles - et fortes - émotions dont vous vous souviendrez, je vous conseille vivement l'écoute de cette B.O. qui me donne très envie d'écouter leur prochaine collaboration. 

Retrouvez l'interview d'Edouard Rigaudière et Anthony D’Amario ici

Synopsys : Dix personnes, cinq femmes, cinq hommes, sont invitées sur une île tropicale déserte qui abrite un hôtel de luxe. Les dix invités vont très vite réaliser qu’ils sont seuls sur l’île et coupés du monde, sans portable et sans aucun moyen de quitter ce qui va vite se révéler être leur pire cauchemar. Pourquoi ont-ils été attirés dans ce piège ? La réponse est cachée dans leur passé qu’ils avaient pourtant tous soigneusement enfoui. Mais aujourd’hui, sous le soleil brûlant de l’île, ils vont devoir payer. A la fin, il n’en restera aucun. Alors qui est l’assassin ?

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