Après le concert Tribute to Ennio Morricone au Grand Rex le 21 Juin 2024
Depuis que le Maestro, Ennio Morricone, nous a quitté, ce 6 Juillet 2020, je ne suis jamais allé écouter sa musique en concert. La dernière fois que j'y suis allé c'était en 2018. J'ai eu alors comme cadeau, des places pour aller à ce fabuleux concert. Oui, je vous donne déjà la fin, pour une fois, je spoile ce qui suit. Oui, j'ai adoré ce concert, j'ai adoré me retrouver entre fans de ce compositeur si talentueux. Mais pour commencer, je souhaiterais citer quelques noms, tout d'abord le formidable Orchestre Colonne au sein duquel j'ai découvert Paul Lepicard, celui qui aura été un excellent siffleur et qui m'a beaucoup impressionné car l'exercice n'est pas facile. Il a été parfait sur les extraits des films Mon nom est personne (1973), The Wild Horde ou bien encore sur le thème de Pour une poignée de dollars (1964). Il y avait aussi la soprano, Myrianne Fleur avec sa voix qui, par exemple, me donna quelques frissons durant l'extrait d' Il était une fois dans l'ouest (1968), de Le bon, la brute et le truand (The Ectasy of gold, 1966) ou bien me ravit sur la version magnifiquement chantée du film Le Casse (1971). L'orchestre était dirigé de main de maitre par Adrián Ronda Sampayo et le chœur Cinephonia qui aura apporté à ce même The Ectasy of gold, ou On Earth As It Is In Heaven (Mission, 1986) tant d'émotion. L'orchestre justement que j'ai trouvé juste génial - Et je ne pense pas avoir été le seul vu les applaudissements nourris auxquels il a eu le droit - pour la version intégrale de L'Ultima Diligenza Di Red Rock (Les huit salopards, 2015) , l'enivrant End Title de Les incorruptibles (1987), le long thème principal du film Le Clan Des Siciliens (1969), l'électrique thème de La cité de la violence (1970). Et puis il y a tous ces superbes titres où j'ai pu retrouvé l'émotion qui était la mienne à leur écoute tel Monsoon de La cité de la joie (1992), Chi Mai, des film Maddalena (1971) et Le Professionnel (1981), La califfa (1970), ou un titre que je connaissais moins et que j'ai pu redécouvrir le Tema d'amore de La tente rouge (1969). Et puis il y a eu le plaisir de retrouver des classiques du western spaghetti comme L'homme à l'harmonica (Il était une fois dans l'ouest (1969), Pour quelques dollars de plus (1965) et un titre du film Pistole Non Discutono (1964) que je ne connaissais pas. Bien sûr, nous avons pu entendre Cinéma Paradiso (1988) et aussi le thème de Red Sonja. J'avoue que même après tout ça qui a fait de concert une richesse incroyable de son, de rythme, et qui m'a emballé à tous les niveaux, je serai bien resté plus. Mais c'était déjà un superbe cadeau qu'ils m'ont tous offert quelque soit leur rôle. Alors à tous ceux qui étaient présent pour faire de cet évènement un spectacle exceptionnel, inoubliable, j'ai envie de leur dire mille fois MERCI.