Michael Richard Plowman sur "A lonely place to die"

Publié le par Patrick

Partis faire de l'escalade, cinq amis (Deux femmes et trois hommes) entendent des voix dans une forêt et après quelque instants, trouvent une petite fille enfermée dans une caisse enterrée où se trouve seulement un gros tuyau qui sort de la terre. Ils décident de la sortir de là et de retrouver la route afin de la ramener en ville. Mais comme la forêt est en hauteur le retour risque d'être périlleux. Ce film commence un peu comme un film d'horreur (Vous savez, ils sont tous beaux, sportifs mais dans une forêt, une maison ou autre endroit  ils trouvent quelque chose d'inquiétant et décident, contre toutes attentes, de prendre le risque d'en voir plus). Mais là nous sommes bien dans un thriller tourné dans les paysages superbes de l'Ecosse. Il s'agit d'une traque brillemment filmée entre les cinq sportifs et les ravisseurs de la petite fille (Chose que l'on découvre assez rapidement). D'ailleurs on se dit presque dommage en pensant que de le savoir peut nuire au film mais c'est mal connaitre le réalisateur Julian Gilbey qui fait montre d'une grande maitrise dans l'art de filmer cette course poursuite sanglante dans la forêt, aux alentours de la rivière, dans la ville ensuite. Pas de temps mort, pas de moment inutile qui pourrait plomber un scénario impeccable et un suspense toujours présent qui ne descend qu'à la toute fin. Les acteurs, Melissa George, Alec Newman, Ed Speleers, Kate Magowan, Garry Sweeney et la petite Holly Boyd sont tous criant de vérité. Un grand film d'aventures qui vire au cauchemar. Ce long-métrage m'a permis de découvrir les talent du compositeur Michael Richard Plowman. Ce musicien Anglais compte déjà dans sa filmographie pas loin de 200 musique selon IMDB, surtout pour la télévision, impressionnant. Ce qui l'est aussi est la qualité de sa musique axée principalement sur les cordes avec lesquelles il rythme les séquences de poursuite (Ecouter à ce titre le morceau "The mountain" proposé et vous vous ferez alors une idée),  les percussions et le piano pour lequel il compose ce thème "A lonely place to die" qui conclut de belle manière cette aventure a la fois beau et presque alarmant (voir urgent) avec ces violons qui s'accélèrent. Toute la B.O est faite sur ce schéma : les percussions qui rythment les échappées et les cordes ajoutent le côté dramatique car il s'agit bien d'une course dramatique pour échapper à ces tueurs et chaque minute compte ce que nous ressentons bien à l'écoute de ce score. Tout se tient, tout s'écoute d'un trait. Seul regret la longueur (39mn seulement) mais bon, même "si peu", c'est appréciable. 

Le détail du disque :

1. The Burning of Achindoun (02:11)
2. To the Cliff (01:54)
3. A Lonely Place to Die (01:43)
4. Hunter's Scherzo (01:12)
5. Anna (01:10)
6. Dream in a Box (02:12)
7. Lonely Study (01:49)
8. The Power of One (01:35)
9. Hide and Seek (01:51)
10. Lament (01:41)
11. Boar and the Bullet (02:12)
12. Alone (00:46)
13. Highlands (01:03)
14. The Mountain (02:36)
15. Hunt the Hunters (01:07)
16. The Eiger (01:57)
17. River Chase Part 1 (02:09)
18. River Chase Part 2 (01:08)
19. River Chase Part 3 (04:55)
20. Hope (01:12)
21. Little Sadie (02:47)

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