Guy-Roger Duvert sur "Virtual Revolution"

Publié le par Patrick

Synopsis : A Paris, en 2047, alors que la population vit connectée en permanence à des mondes virtuels, un agent employé par une multinationale est chargée de traquer des terroristes qui menacent le système.

Comme promis, au mois de Juin, je vais enfin vous parler de "Virtual Révolution" qui m'a enchanté par l'originalité du propos pour ce qui est du film, et par la fraîcheur d'une musique qui sait se faire innovante. Tout ça, toute cette réussite, elle revient à un seul homme, Guy-Roger Duvert qui en est le réalisateur et le compositeur, un peu comme l'est aussi John Carpenter dans un style différent. Je rapprocherais plus d'ailleurs son style musical des compositeurs de "Remote Contrôle" pour son efficacité et la qualité de sa musique que l'on retrouve sur tous les titres qu'ils soient pour souligner l'action, suggérer le suspense, ou dans un style plus harmonieux avec beauté des accords et les voix arabisantes qui apportent un plus à l'émotion de certains morceaux. 

"Virtual Révolution" est sorti en DVD le 6 Juin, chez Arcadès. C'est un film de science fiction que je ne saurais que trop vous conseiller car c'est un long-métrage que l'on a plaisir à découvrir pour  son scénario original qui allie l'anticipation et le thriller avec bonheur, pour son interprétation sans faille dont Mike Dopud, Jane Badler, Kaya Blocksage et Maximilien Poullein, entre autres. Ce film est visuellement très bien fait et le mélange des scènes entre réalité, virtualité et post apocalyptique permet quasiment trois niveaux de lecture que l'on retrouve d'ailleurs dans la B.O où le monde virtuel médiéval est musicalisé par un style symphonique, le post apocalyptique l'est par un style plus électro et enfin le réel est représenté avec un savant mélange des deux genres. L'une des autres particularité de cette musique est l'utilisation d'un instrument Africain, appelé vuvuzela dont il a transformé le son afin de lui donner cette texture "Metalli vrombrissant" (Expression employée par le compositeur) et c'est cette sonorité qui donne à cette réalité ce côté science-fiction. Encore un exemple d'originalité et qui fait de l'ensemble fim / musique un ensemble très riche. Ce film de science-fiction aborde un sujet qui, s'il est poussé à son paroxysme, ne comporte pas moins un début de vraisemblance dans ce souci de connexion permanente pour de  plus en plus de personnes  qui les empêche, parfois, de voir ce qui se passe autour d'eux (Une révolution ?) et de communiquer . Une réalité qui se perd dans des mondes parallèles où le facteur humain disparait. Un endroit où tout devient possible mais où plus rien n'est vrai. Est-ce ça la recette du bonheur ? Bien sûr nous n'en sommes pas encore là mais je trouve très intéressant d'aborder le sujet sous l'angle du thriller. Le long-métrage dure 1h32 et la musique dure 1h13, autant dire qu'il y a matière à écouter.  Et je peux vous promettre qu'il n'y a rien de trop. Alors bien sûr, il y a l'album qui mérite une écoute approfondie dans son ensemble mais je vous laisse découvrir quelques titres que j'apprécie encore plus. Et ça commence dès le départ, avec la présentation du film par le héros.

Viennent aussi quelques tracks très dynamiques, comme "First fight against the brute" ou "Olmetta War"

Il y a aussi cette virtuosité telle une chevauchée pour la partie médiévale, à l'image d'un film d'aventures palpitant comme l'est le film d'ailleurs.

Et puis lorsque ça devient plus dramatique, alors l'émotion est là grâce à de magnifiques morceaux comme celui-ci.

Pour résumer, vous avez un très bon film de science-fiction et une excellente B.O. qui, selon moi, n'est que le début d'une longue filmographie prometteuse.
Si vous avez déjà vu le film ou que vous avez eu le privilège de découvrir ce score épique, n'hésitez pas à partager, à donner votre sentiment que vous inspire l'un ou l'autre.

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