Hommage à Jean-Paul Belmondo

Publié le par Patrick

Il y a 5 ans, je faisais un article sur lui parce qu'il faisait partie des acteurs que j'aimais  par dessus tout. A l'instar d'Ennio Morricone pour la musique de film, Jean Paul Belmondo était celui que j'appréciais dans tous ses films.  J'ai les ai toujours regardé  en me disant "Qu'est-ce que je vais me voir aujourd'hui comme Belmondo" parce que sa présence seule faisait de ces films un plaisir que je retrouvais à chaque fois en découvrant ses long - métrages (il m'en reste encore quelques uns) ou en revoyant, une, deux, trois ou bien dix fois pour certains (Peur sur la ville, Le corps de mon ennemi, Un singe en hiver, Les tribulations d'un chinois en chine, Le professionnel, Joyeuses pâques, Flic ou voyou... )  parce qu'il y était drôle, parce qu'il y était cascadeur et un bon, très bon parfois comme l'atteste les risques pris sur le film Peur sur la ville où il est sur le toit d'un métro, en haut des toits d'un grand magasin parisien, parce qu'il y était touchant, émouvant. Tout simplement parce que ca me faisait du bien de le voir conduire, voler, sauter se battre, de l'entendre décrier ses dialogues avec tant d'entrain, de gouailles. J'aimais rire avec lui, frissonner ou pleurer.  Jean-Paul Belmondo faisait partie de mon univers, avec Ennio Morricone, Francis Lai, Jean Rochefort, et tant d'autres partis depuis. Maintenant qu'il est parti, à son tour ce n'est pas une porte qui se referme, ce n' est pas une page qui se tourne, c'est un gros volume de l'histoire du cinéma que l'on referme, que je referme. Je peux affirmer sans me tromper qu'il faisait partie des préférés parmi les acteurs pour de nombreuses personnes dont moi, même s'il ne faisait plus de films depuis 2001 (A part Un homme et son chien en 2008) , date à laquelle il a eu un AVC qui l'a empêché de parler durant de longs mois - mais où une fois encore c'est son courage qui lui a permis de reparler malgré les pronostics fatalistes. - je savais qu'il était encore là. D'où mon article sur ses 85 ans pour le remercier de tout ce qu'il avait déjà fait. J'aurais fait la même chose pour se 90 ans mais la vie en a voulu autrement… Il nous laisse en héritage une brillante filmographie au cours de laquelle il aura incarné de nombreux personnages tous haut en couleur, des personnages marquants que l'on oublie pas comme Joss Beaumont, Le commissaire Letellier, Michel Poiccard, Roberto La Rocca, Leon Morin, Gabriel Fouquet, Ferdinand Griffon, 'Pierrot', François "Ho" Hollin, pour ne citer que ceux-là. Il aura été Le magnifique, Le professionnel, Le voleur, L'as des as. J'aime bien ce dernier titre car il résume un peu tout ce que je pense de lui. Un grand acteur et, d'après les interviews que j'ai lu ou vu un homme humble, simple malgré tout ce qu'il a apporté au cinéma. Alors je n'ai qu'une chose à dire, si tant est que là où il est il m'entende avec ses amis acteurs (Jean Gabin, Lino Ventura, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Claude Rich) c'est encore fois, Merci pour tout ça !

Pour lui rendre hommage, j'ai réécouté, durant cette semaine,  les B.O. des compositeurs qui ont jalonné sa carrière dont Georges Delerue, Ennio Morricone, Francis Lai ou bien encore Philippe Sarde et j'en ai fait une playlist que je partage avec vous. Il en manque mais dans cette playlist, vous pourrez retrouver les compositeurs suivants : 

 
Paul Misraki
 : A double Tour, Le doulos
Georges Delerue : Classe tous risques, Cartouche, L'ainé des ferchaux, L'homme de Rio, Cent Mille Dollars au soleil, Les tribulations d'un chinois en Chine, 
Martial Solal : A bout de souffle, Leon Morin prêtre
Maurice JarreWeek-end à Zuydcoote, Paris brûle-t-il ?
Antoine Duhamel : Pierrot Le fou
François De Roubaix : Ho !La scoumoune,
Francis Lai : Un homme qui me plait, Le corps de mon ennemiItinéraire d'un enfant gâté, Les misérables
Claude BollingBorsalino, Le magnifique
Ennio MorriconeLe casse, Peur sur la ville, Le professionnel, Le marginal
Michel Colombier L'héritierL'alpageur
Vladimir Cosma : L'animal, L'as des as
Philippe SardeFlic ou voyou
Armando Trovajoli : La ciociara
Piero Piccioni : La viaccia
Michel Magne : Un singe en hiver, Par un beau matin d'été
Stephen Sondheim : Stavisky
Serge Franklin : Hold-up

Publié dans Hommage

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